Marronnier

(Aesculus)

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marronnier
parc Heller
mai 2004
marronniers
parc Raymond Sibille
mai 2004
marronnier
parc Raymond Sibille
avril 2006
marronnier
parc Raymond Sibille
avril 2006

 

Description :

Appartenant à la famille des hippocastanacées, le marronnier d'Inde (Aesculus hippocastanum), originaire du sud-est de l'Europe et d'Asie occidentale, est largement cultivé pour sa belle cime ombreuse et pour sa belle floraison printanière. 

Haut de 30 m, il a un tronc robuste et de grosses branches couvertes d'une écorce brune qui reste longtemps lisse, puis se fissure dans le sens de la longueur et s'écaille. 

Les feuilles, caduques, opposées et munies d'un long pétiole, se composent de 5 à 7 folioles cunéiformes, pointues et dont le bord porte une double dentelure. 

Les fleurs, à symétrie bilatérale, sont grandes, blanches, tachetées de rouge ou de jaune et réunies en inflorescences denses et dressées. 

Les fruits sont de grosses capsules sphériques épineuses contenant une une ou deux graines, brunes et lisses, non comestibles (marrons d'Inde), riche en amidon mais amère du fait de la présence d'un glucoside, l'argirescine: on en extrait un vasoconstricteur qui augmente la résistance des vaisseaux capillaires. 

Cet arbre fut introduit à Vienne, en Autriche, au XVIe siècle et de là dans de nombreux pays de l'Empire austro-hongrois. Il fut connu à Paris en 1615.
 

En savoir plus sur le marronnier

Extraits littéraires :

Parmi les marronniers,...(Jean Moréas)

Parmi les marronniers, parmi les
Lilas blancs, les lilas violets,
La villa de houblon s'enguirlande,
De houblon et de lierre rampant.
La glycine, des vases bleus pend ;
Des glaïeuls, des tilleuls de Hollande.

Chère main aux longs doigts délicats,
Nous versant l'or du sang des muscats,
Dans la bonne fraîcheur des tonnelles,
Dans la bonne senteur des moissons,
Dans le soir, où languissent les sons
Des violons et des ritournelles.

Aux plaintifs tintements des bassins
Sur les nattes et sur les coussins,
Les paresses en les flots des tresses.
Dans la bonne senteur des lilas
Les soucis adoucis, les coeurs las
Dans la lente langueur des caresses.

                     Les Syrtes.   Jean Moréas