Pommier

(Malus)

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malus
avenue du parc de la noisette
novembre 2004
malus
avenue du parc de la noisette
février 2005
malus
avenue du parc de la noisette
février 2005
malus rue de l'abreuvoir
décembre 2004
malus van eseltine
parc Raymond Sibille
avril 2006
malus van eseltine
parc Raymond Sibille
avril 2006
malus
parc Raymond Sibille
avril 2006
malus
parc Raymond Sibille
juillet 2006
pommier pourpre
parc Raymond Sibille
avril 2006

Description :

Haut de 10 m, le pommier sauvage (Malus sylvestris) est un petit arbre, ou parfois arbuste, originaire d'Europe, dont le tronc est un peu cannelé, les rameaux brun rougeâtre, cotonneux à l'état jeune, deviennent rapidement glabres et le plus souvent épineux. L'écorce gris-brun est fissurée et écailleuse. 

Les feuilles sont caduques, simples et alternes. Elles ont un pétiole long de 1 à 2,5 cm et un limbe largement ovale et pointu, à bords dentelés et crénelés, d'une consistance coriace, cotonneux à l'état jeune, mais glabre ensuite. 

Les fleurs hermaphrodites sont réunies en corymbes peu fournis, dressés et brièvement pédonculés. Les corolles rose blanchâtre ont 5 pétales et éclosent au mois d'avril ou mai; elles ont de 20 à 50 étamines avec des anthères jaunes et 5 styles soudés à la base. 

Le fruit est une pomme, c'est-à-dire un faux fruit, ombiliqué à la base et dérivé de la fusion du vrai fruit autour du réceptacle. 

Grâce aux améliorations réalisées par les arboriculteurs, on a pu obtenir à partir du pommier sauvage les nombreuses variétés fruitières qui existent à présent.

En savoir plus sur le pommier

Extraits littéraires :

Viens. Sur tes cheveux noirs...(Théodore de Banville)

Viens. Sur tes cheveux noirs jette un chapeau de paille.
Avant l'heure du bruit, l'heure où chacun travaille,
Allons voir le matin se lever sur les monts
Et cueillir par les prés les fleurs que nous aimons.
Sur les bords de la source aux moires assouplies,
Les nénuphars dorés penchent des fleurs pâlies,
Il reste dans les champs et dans les grands vergers
Comme un écho lointain des chansons des bergers,
Et, secouant pour nous leurs ailes odorantes,
Les brises du matin, comme des sœurs errantes,
Jettent déjà vers toi, tandis que tu souris,
L'odeur du pêcher rose et des pommiers fleuris.

                     Les Stalactites.   Théodore de Banville