Séquoia géant
(Sequoiadendron giganteum)
Séquoia Redwood
(Sequoia sempervirens)

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séquoia géant
parc Bourdeau
avril 2004
séquoia géant
parc Bourdeau
juillet 2004
séquoia géant
parc Bourdeau
juillet 2004
séquoias  géants
parc de Sceaux
septembre 2004
séquoia sempervirens
parc Raymond Sibille
avril 2006
séquoia sempervirens
parc Raymond Sibille
avril 2006

 

Description du Sequoiadendron giganteum :

Bien que le plus grand des arbres vivants, il n'a été découvert par la science qu'en 1850, et introduit en Europe en 1853.

Le séquoia est apparu sur Terre il y a 200 millions d'années. Lors des grandes glaciations du quaternaire, il a disparu d'Europe et est resté confiné en Californie. De nos jours, le séquoia a été acclimaté en Europe, et souvent planté dans les parcs publics ou dans les grandes demeures privées, à cause de son allure imposante. En effet, le séquoia est le plus grand et le plus gros arbre de la planète, devant le baobab, gros mais de taille réduite.

Le plus gros spécimen connu est le « General Sherman », dans le Sequoia National Park (États-Unis d'Amérique), haut de 83 m pour une circonférence de 30 m, un volume de 1 400 m³ et un poids estimé de 1 200 tonnes.

Le séquoia se caractérise également par sa longévité (certains spécimens dépassent les 2000 ans). Sa croissance initiale est vigoureuse et verticale. Au-delà de 100 ans, il a tendance à se développer plutôt en diamètre. Son écorce, très épaisse et sculptée, est de couleur rougeâtre. Dépourvue de résine, elle protège l'arbre du feu. Son milieu de prédilection est la terre profonde et humide, à une altitude comprise entre 1200 et 2400 m.

Son nom, « séquoia », vient du chef indien See-Quayah, inventeur de l'alphabet cherokee. Le nom « wellingtonia » lui a été donné en l'honneur du duc de Wellington, général britannique vainqueur de Napoléon Ier à la bataille de Waterloo.

Les feuilles sont des aiguilles en forme d'alènes, persistantes et spiralées, pointues, vert grisâtre, d'une longueur de 3 à 8 cm. Elles dégagent une odeur d'anis quand on les froisse. 
Arbre monoïque. Les fleurs mâles, situées à l'extrémité des rameaux, sont minuscules et jaunâtres (mars-avril). Les fleurs femelles, ovoïdes, sont érigées au sommet d'une petite tige écailleuse et brillante. Elles donnent des fruits qui mûrissent en deux ans et se présentent sous forme de cônes ovoïdes de 4 à 7 cm, constitués d'écailles ayant la forme de losanges aplatis. Il est utilisé en menuiserie en Amérique du Nord mais est peu fréquent en Europe.

Description du Sequoia sempervirens :

Originaire de Californie et d'Oregon, le séquoia (Sequoia sempervirens) est un des arbres qui atteignent les plus grandes dimensions, à la fois en hauteur (100 m) et en diamètre (2,5 à 3 m). Le tronc est droit et élancé. En général, il est dépourvu de branches sur un tiers ou la moitié de sa hauteur. La ramure, très petite par rapport au tronc, est pyramidale chez les jeunes individus, assez compacte et irrégulière chez les vieux. 

L'écorce, d'un brun rougeâtre, est épaisse et profondément fissurée. 

Les feuilles des branches latérales sont le plus souvent linéaires, plates et presque dans le même plan, longues de 1 à 2,5 cm, larges de 2 à 2,5 mm et persistantes. Leur extrémité est recourbée et pointue. 

Les fleurs, à sexes distincts, sont situées à l'extrémité des branches. 

Les cônes, persistants, sont constitués de 12 à 20 écailles ligneuses, à écusson rhomboïdal et terminé en pointe. Ils atteignent la maturité au bout de un an. 

En Amérique, cet arbre a une grande importance commerciale, car il fournit beaucoup de bois. On dit qu'un seul arbre a produit plus de 1 000 m3 de bois.

En savoir plus sur le séquoia

Extraits littéraires :

Chemins de l'ouest (Sabine Sicaud)

Pour qui vous a-t-on faits, grands chemins de l'Ouest ?
chemins de liberté que l'on suppose tels
et qui mentez sans doute...

Espaces où surgit le Popocatepelt,
où le noir séquoia cerne d'étranges routes,
où la faune et la flore ont de si vastes ciels
que l'homme ne sait plus à quel étage vivre.
Chemins de liberté que nous supposons libres.

A travers les Pampas court mon cheval sans bride,
mais la ville géante a ses réseaux de feu
et les jeunes mortels faits de toutes les races
ont leurs lassos, leurs murs, leur pères et leurs dieux.
Des " Trois Puntas " à la mer des Sargasses,
Amériques du Sud, du Nord,
pays des toisons d'or, des mines d'or, de l'or
qui fait l'homme libre et l'esclave,
le Pampero peut-être ignore les entraves
et l'aigle boréal, les pièges du chasseur...
Mais, ô ma liberté, plus chère qu'une sœur,
c'est en moi que tu vis, sereine et sédentaire,
pendant que les chemins font le tour de la terre.

                     Chemins.   Sabine Sicaud